Repos...Nocturne [PV Lawliet <3]

Clan des Vampires

Cela faisait un peu plus d'une heure qu'elle était arrivée dans ce palace sombre et lugubre...enfin, palace, il s'agissait en réalité d'un château entretenu avec goût mais sans jamais essayer de le rendre plus lumineux. Sans doute parce que ses occupants n'appréciaient que très moyennement l'astre du jour, pour sa part, l'un dans l'autre, cela ne la dérangeait pas et en temps normal serait-elle en train de dormir si l'envie de se reposer tranquillement n'était pas venue la titiller. Elle n'était nullement inquiète, plutôt détendue et calme. Elle avait sans doute connu pire que des vampires en matière de cruauté mais...ferait-elle d'autres expériences traumatisantes ? Elle n'en savait rien et ne tenta pas de s'y attarder, sentant une bouffée de colère s'emparer d'elle avant de refluer aussitôt devant son calme. Des vampires...Elle n'y croyait pas réellement, se contentant de rester sceptique tout en admettant leur existence sans tomber dans la certitude, elle attendait de voir pour le croire et pour l'instant, elle n'avait rien vu de très convainquant si ce n'était un château déserté lorsque la nuit tombe.

On l'avait attrapée alors qu'elle rentrait dans son petit appartement, incapable de réagir car ignorante en matière d'auto défense, elle fut banalement emmenée vers un de ces châteaux que l'on pouvoir voir de la ville et qu'elle n'avait jamais tenté de visiter malgré sa curiosité. Une fois arrivée là, les...ceux qui l'avaient enlevée l'avaient emmenée jusque dans une pièce qu'elle aurait sans hésitation nommé cachot, oubliette, prison...torture. Voyant cela elle s'était débattue avec une rage nouvelle et une énergie...inutile, elle parvint néanmoins à éviter les barreaux en jurant sur sa vie qu'elle ne quitterait pas le château. Sincère, ils affirmèrent que, quoiqu'elle fasse, elle ne sortirait pas d'ici vivante. Les deux personnes éclatèrent de rire, rendant hommage à une blague qu'eux seuls pouvaient comprendre et elle avait alors entreprit de parcourir le château, assouvissant sa curiosité malgré une boule effrayée en travers de sa gorge. Si elle restait décontractée, elle n'en restait pas moins prudente et attentive...surtout à cause de la salle qu'elle avait croisé du regard. Une salle de torture. Elle ferma les yeux, jugulant un soudain vertige qui l'envoya contre le mur afin de ne pas perdre l'équilibre et tomber. En d'autres circonstances serait-elle entrée dans ses moments de rage intense mais elle n'en fit rien, conservant un calme apparent malgré son visage blème dépourvu de couleur.

Elle reprit son inquisition et rejoignit une salle qui lui plût plus qu'une autre. Un salon...grand, certes, mais un salon tout de même. Si un feu brûlait dans l'hâtre ce n'était certainement pas pour les occupants du château qui, de toute façon, étaient absents, écumant sans doute la ville afin de trouver une proie, ou plusieurs, à leur goût. S'installant dans un fauteuil confortable, elle balaya la salle du regard, mémorisant le trajet qu'elle avait réalisé et tentant de s'y retrouver dans ce limbyrinthe médiéval. Elle avait saisit quelques bribes d'informations, comprenant qu'elle n'avait plus rien d'une humaine libre et qu'elle appartiendrait bientôt à un des habitants de ce château et qu'elle y passerait sans doute sa vie pour y mourir vieille et édentée...enfin, si elle vivait jusque là ce dont elle doutait très franchement. Elle se leva, dans un mouvement plein de grace et d'élégance, puis rejoignit une petite armoire dans laquelle se trouvait des bouteilles...elle en aurait rit si le contexte n'avait pas été celui-ci. Il ne s'agissait pas de bouteilles de grands cru, de vin en outre, ou même d'alcool mais plutôt des bouteilles...de sang...du sang en bouteille. Une nausée retourna son estomac mais rien ne passa ses lèvres, de toute manière elle n'avait rien mangé de la journée. Inspirant profondément et expirant tout aussi profondément, elle se calma, rassereinant les battements frénétiques de son coeur et rejoignit le fauteuil qu'elle avait quitté l'instant plus tôt. Fermant les yeux, elle attrapa une des mèches noires de ses cheveux et huma le parfum qu'elle y sentait : la fraise. Elle aimait beaucoup ce parfum, cela lui rappelait les bonbons du même genre que l'on pouvait trouver dans le commerce et dont raffolaient les enfants...les adultes aussi même s'ils préféraient le dissimuler et restaient modérés dans leur consommation en sucre.

Alors que son état s'était stabilisé, la porte pivota. Se trouvant dos à cette porte, elle se figea brutalement, priant que sa présence ne soit pas visible depuis la porte et que la personne s'en aille aussitôt. Son coeur, le traître !, battait la chamade dans sa poitrine, frappant à grands coups contre ses côtes qui devinrent vite douloureuse. Elle patienta, attendant jusqu'à ce que l'intrus décide de quitter la pièce seulement, la porte ne se referma pas et elle n'était pas sûre que cela soit une bonne nouvelle.

Leader des Vampires

La nuit était déjà là depuis quelques heures et le grand vampire n'avait plus faim. Il s'était déjà bien nourrit de la vierge qu'on lui avait emmené. De retour au château, il soupira dans sa grande chambre. Debout devant les deux grandes portes fermées qui menaient au balcon, Lawliet regardait la lune qui était pleine. À quoi bon rester dehors alors que les lycans roderaient toutes la nuit sous leur forme monstrueuse et poilue ? Un autre soupire s'échappa des poumons de l'homme et celui-ci alla vers une grand armoire qu'il ouvrit. Il y pris une valise aux courbes de cuir presques sensuelles. Refermant doucement la porte de bois, il se retourna et regarda la pièce. Il n'aimait pas jouer de son instrument dans sa chambre. Les notes ne se répercutaient pas bien sur les murs. Armé de sa valise, il parcouru les longs couloirs de pierres froides pour aller au Grand Salon. L'odeur du feu et le bruit du crépitement des braises lui plu déjà. Il poussa doucement la porte et inspira profondemment. Trop concentré sur l'odeur et le bruit du feu, Lawliet ne remarqua même pas l'odeur de l'humaine ni même le battement de son coeur. Il s'assit près d'une fenêtre, sur un petit fauteuil bien confortable et ouvrit sa valise. Il en ressortit un grand violoncelle fais de bois dur et pris délicatement l'archet du bout de ses longs doigts.

La valise de cuir fut placée à côté du fauteuil, bien appuyé. Le vampire placa l'instrument entre ses jambes et l'enlaça comme s'il aurait été une femme. Il placa délicatement les doigts de sa main droite sur les cordes sensibles et de la gauche, il leva l'archet pour venir le faire glisser sur le violoncelle. Une note grave en résonna et Lawliet ferma paisiblement les yeux. Une lente mélodie commença à s'élever dans tout le château, faisant sourire plusieurs vampires. Chacun savait leur leader tranquille et apaisé lorsque retentissait les notes de son instrument favori. La douce musique commença à devenir plus rapide et bientôt, les notes et les mouvements du grand vampire furent endiablés. Les yeux toujours fermés, il joua jusqu'à ce que le feu cesse de bruler. La nuit était encore là, mais plus pour longtemps. Peut-être quelques heures tout au plus. Le vampire tint la dernière note assez longtemps en haussant doucement les sourcils, qu'il avait froncés lors de sa mélodie, suivant les notes de son visage. Le feu de dégageait plus d'odeur ni de bruit. Une subtile odeur de sang frais vint alors lui chatouiller les narines. Un humain ? Un coeur battait tou près de lui et il ne l'avait même pas remarqué. Il huma quelque peu plus fort et sentit une délicate odeur de fraise. Une femme...

Ouvrant vivement les yeux avec un sourire aux lèvres, il n'avait plus du tout l'air aussi paisible que quelques instants plus tôt. Ses grands crocs luisaient à la lumi;ere et un rire presque inodible sortit de sa gorge. Il se leva, ne voyant toujours pas sa proie, mais sentant à peu près l'endroit d'où elle l'épiait , et, sans lacher son violoncelle, s'approcha du divan où il pu bientôt apercevoir une jeune femme ma foi plutôt agréable à regarder. un sourcil se releva sur le glacial visage du vampire et il se redevint presque paisible. Il vint s'aseoir près de l'humaine et replaca le violon entre ses cuisses. L'archet toujours à la main, il l'a pointa de son bâton et dit :

- Tu veux essayer ?

Clan des Vampires

Avait-elle perdu la tête ? Lorsque l'homme pénétra dans la pièce et rejoignit un fauteuil éloigné du canapé où elle s'était lovée, elle aurait dû s'enfuir en toute hâte mais non, aussi stupide que cela puisse paraître, elle était restée. Blottie contre le moelleux du canapé, elle s'était contentée de demeurer immobile, au point où seuls ses cheveux bougaient au grès de quelques brises délicates et presque inexistantes. Bien entendu, il n'y avait pas que cela : elle tremblait sensiblement de peur, de terreur même au point qu'elle eut l'impression que toute chaleur avait déserté son corps. Elle avait froid au point où elle se demandait pour quelle raison elle tremblait : le froid...ou la peur ? L'un dans l'autre, cela ne changea rien au reste. Lorsque quelques claquements discrets retentirent, elle se demanda se que fabriquait l'étranger mais n'en sut rien, trop effrayée pour jeter un coup d'oeil par dessus le dossier de la banquette. Suite à cette curiosité presque apaisante, un calme pénétrant l'envahie brutalement. Des notes de musique retentirent, délicat enchevêtrement de morceau de paradis que l'on lui offrait au dernier endroit dans lequel elle aurait imaginé entendre pareille chose. Tout son corps se détendit, la conception de chaleur et de froid devint nulle et toute tension, autant mentale que physique, devint inexistante. Elle ne ressentait plus que le calme impressionnant insuflé par la douceur de la musique, la seule chose capable de la calmer aussi sûrement que de la drogue.

Les yeux fermés, ses longs cheveux dessinant une auréole sombre autour de son visage à la peau pâle, elle laissa son esprit suivre un chemin complexe. La musique la berçait, la calmait et l'apaisait. Ce n'était pas pour rien qu'elle était musicienne, si elle ne faisait retentir une note de musique, elle devenait de plus en plus instable. Ce violoncelle et son partenaire étaient inattendus, inespérés et survenu au bon moment au bon endroit juste quand elle menaçait de mourir d'une crise cardiaque dû à une peur effarante.
Les heures défilèrent, semblables à de simple seconde et il lui sembla que lorsque la dernière note s'éteignit, tout cela n'avait duré que quelques battements de coeur à peine. Même lorsque la musique cessa, la torpeur apaisée demeura...jusqu'à ce qu'il ne vienne s'asseoir à côté d'elle. Sursautant, elle se ressaisit et ferma les yeux, une main sur le coeur comme pour l'empêcher de sortir de sa poitrine du fait de la surprise. Elle posa son regard dans deux iris...argentés encadrés par des mèches noires comme ses propres cheveux. Elle scruta un moment ses traits délicats à la peau pâle, elle se rendit compte qu'il possédait une beauté glaciale mais au moins aussi envoûtante que la musique qu'il avait produite quelques instants plus tôt. Pourtant, loin de lui sauter littéralement dessus, il la pointa du bout de son archer et lui proposa d'essayer.
Le regard de la jeune femme s'éclaira et un sourire illumina ses traits.

- Si vous n'avez pas peur de perdre la face, je veux bien.

L'air de défi qui se peigna sur son visage resta amical, chaleureux et engageant. Elle sourit et tendit la main, refusant de toucher sa peau car elle savait que certaines personnes n'aimaient pas cela au point de devenir violentes...

Leader des Vampires

Lawliet trouva les paroles de la jeune femme plutôt amusantes. Il lui sourit et lorsqu'elle tendit la main pour prendre l'archet que lui tendait le vampire, celui-ci, attrappa vivement le poignet de l'humaine. Contre sa paume serrer contre la peau de la fille, il sentit un battement de coeur rapide. Un sourire presque dément assombrit son visage blême et d'un mouvement qu'il sembla exécuter sans effort, le vampire se retrouva coller contre l'humaine. Son grand corps l'a surplombant, il approcha doucement sa bouche de l'oreille de l'étrangère.

- Sais-tu au moins pourquoi tu n'es toujours pas morte ?

Tenant toujours d'une main le sommet de son violoncelle, Lawliet rigola et se leva subitement. Dans des gestes pleins de graces et de précisions, il rangea soigneusement son instrument favori dans sa grosse valise de cuir. La laissant sur le fauteuil sur lequel il avait trouvé l'inspiration pour jouer quelques temps, il revint ensuite près de la femme. Debout devant elle, il l'a regarda de haut. Il n'attendait pas vraiment de réponse. Juste une réaction. Allait-elle être son prochain repas, sa nouvelle maîtresse ou alors une bonne esclave ? Pourquoi pas les trois ? Le leader rigola au fond de lui. L'idée lui plaisait bien. Il l'a déshabilla du regard et se pencha au dessus d'elle. Les bras prenant appuie sur le dossier du divan, les lèvres du bel homme caressèrent doucement le cou de l'humaine. L'odeur de fraise enivra Lawliet et il sourit. Se reculant, il se mit à genou devant la jeune dame et l'a regarda droit dans les yeux. Il lui dit :

- Frappe-moi !

Lui, qui ne craignait personne, lui qui avait le respect des siens et qui ne devait jamais se battre pour garder son poste, il voulait tester cette enfant. Dans sopn regard on pouvait y lire toute la puissance et la sauvagerie qu'elle avait au fond du ceur. Lawliet aimait ça. Cela l'excitait presque de voir une femme pouvant lui tenir tête. Un vilain sourire se mit à naitre sur son cruel visage et il ne tenta pas d'étouffer le rire moqueur qu'il fit. La, fixant de ses yeux gris, il s'émerveilla des émeuraudes de l'humaine.

Clan des Vampires

Contrairement à ce qu'elle attendait de cette...soudaineté, elle n'eut pas immédiatement peur lorsqu'il s'empara de son poignet, n'hurla pas de frayeur et se contenta d'analyser le froid épidermique du jeune homme...si le mot était juste. Il était froid, non pas comme la glace mais comme la pierre, une pierre demeurant à l'ombre depuis des siècles, aussi froid que le regard qu'il avait mais elle resta indifférente à cela. Elle qui avait rarement chaud et passait la plus grande partie de ses journées peu vêtue et à peine touchée par le froid, il lui semblait avoir chaud comparé à lui. Sa peau semblait tiède, réchauffée par rapport à celle de l'inconnu, l'étrange étranger comme elle songea.
Néanmoins cette esprit analytique s'évapora lorsqu'il se retrouva juché sur elle dans un mouvement à peine perceptible, si bien qu'elle ne le vit pas réellement...de plus, à le regarder même si elle n'avait pas tout vu...cela semblait facile à faire. Pas idiote, elle comprit immédiatement qu'elle avait affaire à un homme pas tout à fait normal. Si la possibilité de la nature vampirique l'effleura, elle demeura incertaine. Elle admettait la possibilité sans pour autant en être persuadée, c'était du ressort du "possible" mais pas encore du "réel".
Son souffle s'accéléra brusquement lorsqu'il se pencha, ses lèvres s'approchant de son oreille, la distance était inexistante, son corps semblait carrément collé au sien au point qu'elle pouvait deviner chaque courbe de son corps masculin mais elle n'y pretta guère attention. Apeurée tout en gardant une once de raison car ayant vécu pire que cela, elle se figea et resta immobile. Ses paroles ne lui firent pas grand chose : elle avait bien comprit qu'elle était encore en vie parce qu'elle avait eut de la chance jusqu'ici mais...cela ne lui faisait pas grand chose. Ce qui l'effrayait c'était...un nouveau prêtre dans toute sa symobilisation. Un nouveau tortionnaire emplit d'une cruauté presque inhumaine.

Il rit. Cela la déconcerta aussi simplement que cela puisse paraître, il riait. Lorsqu'il se leva, elle eut presque envie de sourire, songeant qu'une fois de plus elle avait sans doute frôlé la mort sans jamais la toucher. C'était en quelque sorte une petite victoire. Se retenant de sourire histoire de me pas attiser les probables pulsions meurtrières de l'homme, elle le laissa quitter le canapé avec son instrument tandis qu'elle se frottait le poignet puis l'oreille, les endroits où la peau du jeune homme avait effleuré ou touché la sienne. Il était froid comme la pierre mais aussi gracieux qu'un prédateur dans toute son élégance... effarant. Se redressant pendant qu'il rangeait son violoncelle, elle pensa qu'elle aurait mieux fait de se procurer une arme après sa "libération", ainsi peut-être qu'elle aurait put s'en sortir. Elle était persuadée qu'elle n'avait pas un homme à proprement parlé en face d'elle et que frapper ne lui ferait sans doute rien, un poignard l'aurait rassurée...si tant est qu'elle savait s'en servir, ce qui n'était pas le cas. Tout ce qu'elle savait faire, c'était jouer de la musique avec tout instrument possible et imaginable.
Le dos droit et droite comme un piquet, le regard froid et distant quoique toujours un peu...chaleureux, malgré le fait qu'elle tentait de prendre une expression déstabilisante elle restait quelqu'un de sincèrement gentille... tout du moins jusqu'à son pétage de plomb ce qui ne risquait pas d'arriver, en tout cas pas tout de suite.
L'homme revint, droit et devant elle, debout et la dominant de toute sa hauteur tandis qu'elle demeurait assise, elle vrilla son regard dans sa direction, le fixant sans crainte. Captant le regard qu'il posait sur elle, elle remarqua qu'elle en avait croisé un identique et plus insistant. A cette seule idée un tremblement incontrôlable la secoua. Pas encore... Conservant un certain aplomb qui était pourtant sur le point de s'effondrer, elle le vit se pencher vers elle. Serrant les poings, elle se raidit. Les deux bras posés contre le dossier du canapé, elle aurait put se glisser dans cette ouverture et s'enfuire mais quelque chose lui disait qu'il la rattraperait sans peine.

Cette idée s'évanouie brusquement. Disparaissant dans un tumulte obscure provoqué par les lèvres froides de l'inconnu sur son cou. Bien malgré elle, elle trouva cela...agréable. Avait-elle seulement raison d'avoir peur ? Certes, il la regardait bien étrangement, son comportement l'était tout autant et son apparence...anormale. Il était anormalement beau tout comme les deux hommes qui l'avaient attrapée dans la rue au début de la nuit mais... avec cet étranger là, c'était autre chose. Plus intense, plus vraie.
Inconsciemment, elle tendit imperceptiblement le cou sur le côté histoire de faciliter le passage de ses lèvres sur la peau, lorsqu'elle s'en rendit compte, elle comprit qu'il y avait quelque chose qui clochait sérieusement. Impression renforcée lorsqu'il s'agenouilla devant elle en lui demandant de le frapper. Surprise durant un bref instant puis elle eut un sourire :

- Volontiers ! S'écria-t-elle.

Serrant son poing droit comme elle avait vu faire dans les films, elle lui décocha un violent coup de poing en pleine figure. Problème...elle avait frappé fort...aussi fort qu'elle avait put et s'était fait un mal de chien à la main.

- Putain !

Se tenant la main, elle tenta pourtant de profiter de cet instant. Pensant qu'il serait sans doute secoué par son coup, elle prit appuis sur le canapé, se leva, les pieds sur le divan et passa le dossier avant de se diriger en courant vers la porte du salon, la main gauche tenant la droite. Celle-ci avait rougit et l'élancait furieusement...

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Le violent coup de l'humaine déclarait ainsi la réponse à la question de cet homme. Elle méritait de vivre. Lawliet trouva même amusant qu'elle tente de s'enfuir. Elle couru, vers cette porte toujours ouverte, mais le vampire l'a rattrappa. Claqua la porte et s'y appuyant, la jeune femme lui tomba dans les bras. Il l,a pris et l'a serra contre lui. Il aimait la chaleur des humains et appréciait particulièrement celle de cette sauvage. Il glissa doucement ses deux mains froides contre les bras dénudés de la belle et l'a caressa jusqu'à son doux visage. Il le releva et le contempla. Observant de nouveau les deux petites émeraudes, un sourire s'étendit sur ses lèvres. Il soupira et lança :

- Tu seras mienne.

Il n'avait rien d'autre à ajouter. Son visage se pencha et il embrassa délicatement la belle. Ses mains glissèrent le long de son cou, puis de ses bras et bientôt, s'arrêta sur ses hanches. Lawliet l'a ramena plus près d'elle, voulant apprécier toute la chaleur qui émanait d'elle. Il alla bientôt glisser sa langue sur le cou nu de l'humaine et il l'a pris brusquement dans ses bras. Dans le style mariés, il se déplaca dans la pièce avec une lenteur alarmante. Il se foutait bien de savoir si la petite avait peur. Debout devant le canapé qu'ils venaient de quittés, le vampire l'y déposa et vint prendre place au-dessus d'elle. Le coup violent qu'elle lui avait envoyé, et ce sourire qu'elle avait eu en le faisant l'avait excité. Son propre sourire révélait ses idées plus perverties les unes que les autres. Étendu sur elle, sans toutefois l'écraser, il prit appuie sur ses bras et l'a fixa intensemment. Il dit :

- Si tu me frappes, c'est que tu n'as pas peur de moi.

Il lécha de nouveau le cou si bon de cette humaine et chuchota à son humaine :

- Si tu me laisse faire, c'est que tu as peur.

Lawliet vint déposer un nouveau baiser sur les délicieuses lèvres de la jeune femme. S'en décolla, il rit subtilement. Il se releva d'un coup et s'approcha du feu duquel il ne restait que de petites braises légèrement rougeâtre. Au loin, au travers de la fenêtre et plus loin que le deuxième château, une lueure bleuâtre informait aux vampires qu'il était temps de rentrer au bercaille. Il était temps pour eux de dormir. Les mains derrière le dos, le grand vampire soupira et dit :

- Mais une femme qui ne se débat pas, une femme qui a peur....

Se retournant pour l'a regarder, il ajouta :

- C'est ennuyant...

Il lui sourit et partit en direction de la grande porte qu'il franchit en disant :

- Bonne journée petite princesse...

Sa silhouette disparu alors que quelques minutes plus tard, celle d'un chétif vampire entra. Il se cambra et fit la révérance en disant rapidement :

- Est-ce que la princesse de notre leader bien aimé veux manger quelque chose ?

Clan des Vampires

Elle fonçait vers la porte grande ouverte, ô espoir futile bientôt envolé. Avec une vitesse surhumaine, il s'était placé devant la porte après l'avoir refermée...trop tard, elle tenta de freiner des quatre fers mais n'y parvint pas. Emportée par son élan, ce fut comme si elle s'était jetée dans ses bras, ce qui n'était pas le but premier de son geste. Ses bras froid l'enlacèrent, ce qui aurait put être une étreinte devint autre chose, une sorte de prison faite de chair et d'os. Elle ne sut pas si elle aurait largement préféré une prison normale avec les barreaux et les ténèbres, c'était pire que cet homme froid dans tous les sens du terme à la beauté trop parfaite pour être réelle. C'était sans doute un cauchemar, elle se réveillerait bientôt. Il le fallait.
Alors qu'elle tentait de se défaire de son étreinte, se débattant presque furieusement, elle entendit trois mots...trois mots qui la plongèrent dans un état second. Elle les avait déjà entendu, trop entendu, trop souvent pour ne pas comprendre ce que cela pouvait impliquer. Dans son dos, son tatouage se mit à la brûler violemment. Doucement, il se pencha dans sa direction, ses lèvres froides effleurèrent les siennes puis s'y posèrent pour l'embrasser. Mais il n'y avait rien de brutal ou de violent, c'était délicat, elle ne comprenait plus rien. Elle devait avouer qu'elle était perdue dans un néant de questions à propos de cet homme. Il ne connaissait son nom ni qui elle était et voilà qu'il...voulait qu'elle lui appartienne. C'était inconcevable, incompréhensible...son temps de liberté avait été court. Ses mains glissèrent de son visage, passèrent sur ses bras, descendirent encore pour venir se poser sur ses hanches d'où il resserra son emprise, la serrant contre lui, pressant son corps contre le sien au point où cela en devenait presque indécent. Elle aurait aimé lui asséner un violent coup de genou dans l'entr'jambe, lui coller une bonne droite quitte à s'en péter les doigts mais elle était même incapable de bouger le petit doigt.

Elle était pétrifiée, figée de surprise et d'horreur. Elle avait une peur bleue qu'un nouveau tortionnaire ne se manifeste, elle était terrifiée à la seule idée d'une pièce lugubre et de lanière de cuir mordant sa chair afin de la tenir immobile. Tout cela ravivait des souvenirs trop douloureux pour que cela ne soit qu'un rêve ou un cauchemar, non, c'était la réalité et cela la rendait encore plus raide que de nature. Rendue immobile par l'horreur, elle ne réagit pas lorsqu'il passa sa langue sur son cou néanmoins son corps le fit pour elle et un frisson parcouru son dos.
Il la prit brusquement dans ses bras comme elle avait vu faire dans les rares films qu'elle avait vu, jamais on ne l'avait portée ainsi, à vrai dire on ne l'avait jamais portée tout court. On s'était contenté de la traîner le long du chemin de pierre, insensible à la douleur que cela lui faisait lorsque les angles vifs des pierres entaillaient ses chairs. Il la déposa doucement sur le canapé, non pas brutalement mais avec douceur, sans l'y jeter puis il s'installa...au dessus d'elle comme un peu plus tôt mais dans une autre version. Tout à l'heure, elle était assise...la voilà allongée à présent. S'il tentait quelque chose de trop...trop, elle lui ferait regretter d'être né. Pour peu que son corps daigne lui obéir. Son regard reflétait de la perversion, plus ou moins que l'infâme prêtre qu'elle avait connu ? Elle n'aurait sut le dire, en revanche, elle était persuadée d'une chose : si elle voulait pouvoir réagir, elle devait le quitter des yeux. Mais comment aurait-elle put ? Les yeux gris argent de l'homme la fixaient avec une intensité envoûtante dans laquelle elle plongea, charmée.
Puis sa voix raisonna, il parla de cette voix trop...elle ne comprenait pas comment un homme pouvait être aussi...parfait, dans sa voix, dans ses yeux, dans son physique, tout en lui la charmait aussi sûrement qu'une musique. Malgré les expressions presque terrifiante qu'il affichait, elle n'arrivait pas à avoir peur de lui, et ses paroles firent échos aux siennes : elle ne le craignait pas, n'avait pas peur de lui au sens propre du terme...elle était juste terrorisée à la seule idée de ce qu'il pouvait lui faire.

Elle se contenta de le regarder lorsqu'il se leva pour se poster devant le foyer de braises rougoyantes, elle le fixait sans rien dire, incapable de parler ou de formuler les idées qu'elle avait à l'esprit. Etrangement, sa peur s'évaporait petit à petit, rendant inutile son immobilité et, alors qu'elle s'apprêtait à prendre la parole pour une réplique cinglante, il s'en alla, franchit la porte en lui souhaitant une bonne journée. Rajoutant un surnom : Petite Princesse. Alors qu'il quittait la pièce, elle s'était redressée et serrait entre ses doigts le ruban rouge qui entourait son bras droit jusqu'à la main. Elle caressa le tissu délicat et fragile, c'était une soie rouge, d'un rouge flamboyant qui symbolisait beaucoup...pour elle. Alors qu'une bouffée de colère s'emparait d'elle, un vampire entra dans la pièce. Enfin, ce qu'elle soupçonnait être un vampire, malgré les attitudes étranges de l'homme, sa certitude restait infime. Face à l'homme avec qui elle avait eut un moment de...discussion, ce vampire lui semblait frêle, fragile et sans intérêt, sa beauté était certes impressionnante mais il restait fade face à celle du vampire qui venait de partir.
Une phrase la frappa, ou plutôt une signification : la princesse de notre leader. Voulait-elle manger ? Un éclat de rage traversa ses yeux couleur d'émeraude et s'enfonça dans le confort du canapé, fulminant silencieusement contre l'homme qui venait de s'en aller. Voyant que le vampire attendait encore, elle prit la parole :

- Non, je n'ai pas faim. Merci.

Ses paroles étaient sèches, froides et malgré son caractère paisible et gentil, elle ne put s'empêcher de parler ainsi. Tandis qu'elle prenait soin de se calmer, ses traits s'adoucirent, redevinrent ceux qu'ils étaient en temps normal et un sourire étira ses lèvres. Son regard se posa à nouveau sur le vampire et elle parla à nouveau :

- Savez-vous...quand il reviendra ?

Ces paroles lui arrachèrent la langue. Malgré le fait qu'il venait à peine de partir, elle avait l'impression qu'il lui manquait, elle était excitée par le danger qu'il semblait représenter, profondément intéressée par cette personnalité curieuse et intriguante. Elle voulait...à nouveau le voir. Cette idée la fit frémir, elle ne comprenait pas. Elle devait avouer que lui non plus, elle ne le comprenait pas. Il avait dit qu'elle serait à lui, certes, elle ne pouvait rien faire contre, même si elle comptait bien l'empêcher d'aller trop loin, il n'empêche qu'il restait doux et attentif à ne pas lui faire de mal. Dans ses baisers, il n'avait pas été brusque ni violent, il l'avait posé en douceur sur le canapé. Ses gestes n'avaient jamais été brutal à son égard malgré la vitesse de ses mouvements. Il l'intriguait profondément, attisant une curiosité qu'elle ne pouvait juguler et elle regardait le nouveau venu avec intérêt. Inconsciemment, elle passa sa main sur son cou, effleurant de ses doigts l'endroit où était passé sa langue, puis elle toucha ses lèvres, ne comprenant guère pour quelle raison il désirait la...posséder. L'autre infâme et prétendu prêtre avait voulu la même chose tout en se montrant brutal et violent envers elle, tout le contraire du supposé vampire mais une chose faisait qu'il se ressemble : tout deux avaient eut l'envie de l'avoir, elle qui n'avait jamais rien demandé à personne.

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