La Guerre Silencieuse
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La Guerre Silencieuse

Depuis longtemps, les lycans et les vampires se haissent les uns et les autres. Venez suivre leur épopée et en faire partie.
 
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 Enfin libre...ou presque (John)

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2 participants
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Miyuko Del'kage
Clan des Vampires
Miyuko Del'kage



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MessageSujet: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeLun 1 Déc - 7:01

Il faisait nuit noire, l'obsucrité omniprésente était plus que totale : elle n'y voyait pas très loin devant elle. Les étoiles brillaient sur le fond noir du ciel nocturne, la lune étincellait de mille feu, seul et unique repaire auquel la demoiselle pouvait fier son chemin. Il s'agissait de la seule lumière lui permettant d'avancer sans trébucher bêtement. Un vent frais, délicat et agréable glissait sur sa peau, dans ses cheveux qui se soulevaient délicatement sous la faible force qu'il déployait. C'était plaisant, enivrant...vivre avec les vampires avait des inconvenients comme des avantages...même si ces derniers étaient rares. Elle vivait plus de nuit que de jour dorénavant et elle n'avait pas vu la lumière du soleil depuis plusieurs jours déjà néanmoins cela ne la dérangeait pas. Elle avait toujours été une personne plutôt nocturne que diurne, préférant la beauté de la nuit à celle du jour même si bien entendu certains paysages de jour l'enchantaient. Elle aimait la nuit et ses brises fraîches...mais détestait l'impression d'être observer.

C'était la première fois qu'elle parvenait à sortir du château : elle s'était faufilée dans les couloirs, espérant que personne ne la remarquerait et comptant sur le fait qu'il faisait nuit et que les vampires devaient être sortis. Une fois passé la porte d'entrée...elle s'était élancée, prise d'une joie sauvage qui l'avait entraînée dans une course folle à travers la forêt, traversant cette dernière comme une ombre silencieuse...ou presque. Pour l'occasion elle avait tressé ses cheveux, laissant entrevoir son tatouage dans le creux de ses reins, souvenir douloureux qu'elle ne pouvait pas oublier. Ce faux tatouage l'élançait continuellement, se rappelant à elle dans les pires moments, lui rappelant sans cesse qu'elle n'était pas libre et qu'elle ne le serait jamais. Son ancien tortionnaire avait bien choisis sa marque : par delà son évasion, elle lui appartenait toujours. Elle était terrorisée à l'idée de le revoir, transie de peur à la seule idée d'apercevoir son visage. Elle ne pouvait pas l'oublier et c'était en cela qu'elle lui appartenait...c'était affligeant et frustrant. Ces souvenirs assombrirent la joie d'être dehors, la laissant à présent terrifiée. Elle n'en pouvait plus, fatiguée de se ssouvenirs traumatisants qui surgissaient dans sa mémoire sans prévenir, la faisant trembler d'effroie comme à l'instant. En effet, elle tremblait, ses mains étaient agitées de tremblements incontrôlables et elle sentait son corps frémir, tressaillir à plusieurs reprises de plus ses jambes étaient fébriles. Si elle ne trouvait pas un endroit où se reposer, elle allait s'effondrer au milieu de la ruelle où elle se trouvait. La respiration haletante, elle rejoignit une poubelle couchée sur le sol, deversant son contenu sur le sol crasseux, et s'y assit afin de reprendre le contrôle de son propre corps. Elle se savait profondément terrorisée de tout cela, à l'instant, un moindre évènement, un moindre bruit pouvait la rendre hystérique ou la faire fondre en larmes. Elle était une jeune femme fragile et si personne ne l'avait remarqué jusque là, elle, elle le savait pertinemment et ne pouvait s'empêcher de maudir cette fragilité gênante.

Lawliet, son maître, ne devait pas avoir besoin d'elle pour le moment...elle l'espérait en réalité. Elle ne voulait pas le voir rappliqué à l'instant, fou de rage parce qu'elle avait osé quitter le château sans le prévenir. Il lui faisait peur...mais plus intense que cette peur, il l'intriguait profondément, attisait sa curiosité et lorsqu'elle était en sa présence, elle ne pouvait pas s'empêcher d'apprécier les traits de son visage. Malgré le fait qu'il lui fasse peur quelques rares fois, elle l'aimait bien, l'appréciait et...souhaitait le connaître un peu plus. Percer son caractère mystérieux qui cachait beaucoup d'inexpliqués.

Les battements de son coeur s'apaisèrent doucement tandis qu'elle reprenait une nouvelle inspiration...avant que son souffle ne reste coincé dans sa gorge. Ce qu'elle était stupide ! Elle n'avait pas songé une seule fois à la conséquence de l'absence des vampires dans le château. Si les vampires n'étaient pas au château la nuit...ils étaient en ville ! Se relevant d'un bond, elle jeta un regard de chaque côté de la ruelle, s'assurant qu'elle était seule tout en était consciente que ce n'était pas ainsi qu'elle s'assurerait de leur absence. Elle reprit sa route d'une démarche rapide, rejoignant les rues principales pour que la lumière lui apprenne si quelqu'un la suivait ou se trouvait devant elle et si quelqu'un l'attaquait...il y aurait des témoins. Enfin, c'était ce qu'elle pensait : la rue était...déserte.
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John Valachie
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John Valachie



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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeMer 3 Déc - 0:02

Enfin la nuit venait de tomber quand je quittai le château. Ma soif était intense puisque ça faisait quelques jours que je ne m’étais pas délecté de la seule chose utile à ma survie. Le désir de m’abreuver de sang fit changer mes yeux en un or foncé qui s’assombrissais de minute en minute. J’arpentais les rues sombres de Glemir comme une âme errante. Trouver une proie est simple...trop facile même. J’essaie de tuer plus des hommes que des femmes mais elles sont les plus aisées à piéger. Quand j’en croise une, elle reste planter devant moi les yeux écarquillés avec la bouche entre ouverte. Je marchais en regardant droit devant moi mes mains dans mes poches. Une femme me bouscula sans pour autant me faire bouger.

-Je suis désolé, je ne vous avais pas vue. Me dit-elle en levant ses yeux sur moi.

Comme toutes les autres, elle m’examina de la tête aux pieds d’un regard abasourdi. Elle semblait être littéralement paralyser. Elle devait avoir environ 17 ans.

*Pourquoi je tombe toujours sur des jeunes filles quand je suis affamé?* Me demandai-je en roulant les yeux.

Inconsciemment, mes yeux se portèrent sur sa nuque. Je voyais très bien le sang couler dans ses veines ainsi que chaque battement que faisait son cœur. Je retroussa ma lèvre supérieure et planta mes dents dans sa peau douce et chaude. Le sang coulait dans ma gorge ranimant mon corps faible. Mes yeux virèrent à leurs couleurs habituelles. Quand j’eu finis de boire se délicieux liquide, je me lécha les lèvres en prenant un air rassasier. Des pas me ramenèrent à la réalité. Par instinct, je scrutai la rue noire de ma vision perçante et de mon puissant odora. Grâce à ceux-ci, je peux déterminer de qui il s’agit et de quoi s’agit.

*Une femme...esclave de Lawliet d’après son arome...Miyuko?* M’étonnai-je

Je reconnu tout de suite la « petite princesse » de Lawliet comme il aime l’appeler. Ses cheveux épais d’un noir encre volaient derrière elle du au vent. Elle s’approchait rapidement. Je croisa mes bras sur mon torse attendant quelle se rapproche de moi. Quand elle fut assez près pour me voir, je lui fis un sourire chaleureux.

-Vous ne devriez pas être dans une rue déserte pendant que les vampires chassent Dame Miyuko. À une vitesse folle je me rendis à ses cotés. Vous m’avez l’air d’une femme intelligente alors pourquoi êtes-vous dehors lors qu’une trentaine de vampires cherche leur repas? Je secouai la tête en poussant un soupir. Je tendis le bras devant moi pour l’inviter à avancer. Venez, je vais vous raccompagnez au château avant que Lawliet ne découvre votre petite fugue. Je lui fis un sourire aimable en attendant patiemment qu’elle avance d’elle-même ne voulant pas la brusquer.

*Si Lawliet l’aime tant, pourquoi ne la transforme-t-il pas en vampire? Me demandai-je en scrutant Miyuko. Elle est d’une beauté ahurissante pour une humaine. En vampire elle serait une vraie déesse et une tueuse sanguinaire si c’est mon chère ami qui lui enseigne à chasser.* Pensai-je perdu dans mes songes habituelles.

Je me rappelai la dépouille de la fille de 17 ans sans vie derrière moi. En à peine 1 seconde je fila porter le corps de la défunte dans les bois. Les lycans font sûrement la trouver et se faire un plaisir de se nourrir de sa chaire. Je revins vers Miyuko qui elle n’avait pas bougée d’un cil.

- Bon êtes-vous prête à rejoindre le château avec moi ou ma compagnie vous indispose? Lui demandai-je toujours avec mon ténor mielleux et mon sourire amical.
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Miyuko Del'kage
Clan des Vampires
Miyuko Del'kage



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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeMer 3 Déc - 7:29

Déserte...C'était en tout cas l'impression qu'elle avait eut jusque là. Sa vue pour le moinde habituée à l'obscurité, elle discernait plus de formes que les autres humains, voyait mieux qu'eux de nuit mais moins bien qu'eux de jour. Elle s'en était rendu compte et tâchait de combler ce...problème. Pourtant la nuit était noire, d'une noirceur plus intense que ce à quoi elle était habituée. Elle devait avouer qu'elle avait remarqué que les nuits, à Gelmir, étaient plus sombres que partout ailleurs. Etait-ce dû à la présence de créature comme les vampires ? Où était-ce juste à cause de la position géographique de la ville ? Elle trouvait étrange que la nature puisse s'accomoder à la présence massive de créature de la nuit mais c'était sans doute la solution la plus pausible puisque les villes alentours n'avaient pas d'obscurité si profondes lorsque la nuit tombait. A son sens, la ville était tout simplement déserte. Il n'y avait pas un bruit et même si parfois elle entendit un chat feuler, des poubelles tressaillir en quelques bruits métalliques, elle ne percu rien de plus. Elle trouvait cela inquiétant mais après avoir vécu dans un château lugubre et sombre remplit de buveurs de sang les choses effrayantes qu'elle qualifiait dorénavant de "normales" ne lui faisaient plus rien. Elle était, en quelque sorte, immunisée contre la peur pour autant que l'objet de ses craintes ne la concerne pas. Elle était heureuse de marcher dans un endroit où l'air était frais et pur, pour autant que l'air de la ville puisse être pur. Ses mollets lui faisaient un peu mal puisqu'elle n'était pas habituée à la pratique du sport quelqu'il soit, la marche était aussi inhabituelle pour elle que la natation pour un chat. Elle n'avait pas eut le loisir de parcourir les rues de la ville depuis que deux vampires s'étaient emparés d'elle et que le leader des vampires aient décidé d'en faire sa...princesse pour être polie. Elle avait depuis longtemps compris qu'elle était sa chose à présent.

Elle perçu un bruit, infime, presque inexistant loin devant elle. De part la discrétion de ce bruit, elle n'était pas sûre de sa réalité : elle pouvait avoir rêvé, imaginé, ce bruit. Elle poursuivit donc sa marche un peu plus attentive et un peu plus sur ses gardes. Maintenant qu'elle s'était rendue compte que les vampires devaient pulluler dans le coin elle faisait plus attention et se sentait plus fébrile que jamais. Alors qu'elle s'avançait paisiblement, elle vit une silhouette se détacher dans le fond obscure de la rue. D'après les formes, il s'agissait d'un homme dont les bras étaient croisés sur son torse...l'attendait-il de pied ferme avec l'intention de la tuer ? Cette idée la fit frémir mais elle ne ralentit pas...jusqu'à remarquer une certaine familiarité dans les traits de l'inconnu. Elle l'avait déjà rencontré, aperçu ici et là de temps à autre. Il s'agissait, apparemment, d'un proche ami de son...maître. Cette pensée la révolta...elle n'était pas un objet ! Elle n'avait pas à avoir de possesseur, elle était libre...enfin, c'était ainsi qu'elle aurait dû être, elle aurait dû être libre mais la vie en avait décidé autrement et elle avait passé son existence comme un trophé au début pour un homme pervers et sadique et maintenant pour un vampire...à l'attitude curieuse qu'elle désirait connaître. L'homme lui souriait, un sourire chaleureux que démentissait le corps d'une adolescente à ses pieds. Avait-il eut son cota de sang où lui souriait-il comme un chasseur à sa proie ? Elle en doutait, avec le temps elle avait comprit qu'elle appartenait à Lawliet et que personne ne se risquerait à la toucher qu'importe la façon. D'une certaine façon elle était intouchable et protégée...enfin, quelqu'un pouvait toujours la tuer, boire son sang et la laisser dans un coin, son maître ne saurait jamais de qui il s'agissait. Cette réflexion la fit frémir et elle stoppa aussitôt sa marche, figée à quelques mètres de l'homme qui s'appelait...Josh ? Jo...hn ! John, oui, c'était cela, selon sa mémoire auditive c'était ainsi que Lawliet l'appelait.

Il lui parla, lui affirmant que ce n'était pas très intelligent de se promener de nuit dans la ville alors que des vampires affamés traînaient dans le coin. Il avait raison mais elle avait prit l'habitude de dormir le jour simplement parce que Lawliet l'appelait de nuit et elle avait tendance à être de très mauvaise humeur lorsqu'on la réveillait alors qu'elle faisait sa nuit. Inconsciemment elle avait adopté le rythme de vie d'un vampire et cela ne la dérangeait pas. Elle avait toujours été différente des autres, sa seule histoire la démarquait des autres...a cette pensée son tatouage la brûla, affirmant dans une infime souffrance physique qu'elle avait raison. Pour les vampires, elle appartenait corps et âme à Lawliet...pour elle, son corps appartiendrait toujours à l'infâme prêtre qui l'avait odieusement marquée d'un tatouage dans le dos inscrit au plus profond de sa chair. Un mouvement la fit revenir à la réalité : John était à côté d'elle alors que l'instant d'avant il était à plusieurs mètres de là. Elle ne put réprimer un mouvement de recule. Se reprenant, elle écouta ses dires avec attention, ne pouvant retenir un haussement de sourcil sous le fait qu'il veuille la raccompagner au château. Elle ouvrait la bouche pour répliquer lorsqu'il...disparu un nouveau, le corps de la demoiselle également. Une seconde plus tard il était de nouveau là et lui proposait à nouveau de la raccompagner, ajoutant que si sa compagnie l'indisposait elle pouvait toujours le faire partir. Enfin, c'était sous-entendu...à moins que cela ne veuille dire que même si sa compagnie la gêne il la prendrait sur son épaule comme un sac à patate qu'importe ses repproches. Elle devait avouer que la scène l'amusa même si elle imaginait mal le jeune homme faire pareille chose, étrangement il était d'une courtoisie impressionnante...quel âge avait-il pour parler comme un noble des temps anciens ?


- Vous pouvez rester si vous le souhaitez mais je ne rentrerais pas au château maintenant. J'aimerais profiter un peu de ma...semi-liberté dira-t-on.

Avec un petit sourire amusé et satisfait...elle prit la direction opposée au château. Avançant de quelques pas, elle se tourna vers lui, une lueur amusée dans les yeux :

- Me suivrez-vous ?
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John Valachie
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John Valachie



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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeMer 3 Déc - 23:44

Après un court moment elle me répondit.

-Vous pouvez rester si vous le souhaitez mais je ne rentrerais pas au château maintenant. J'aimerais profiter un peu de ma...semi-liberté dira-t-on.

Avec un petit sourire amusé et satisfait...elle prit la direction opposée au château. Avançant de quelques pas, elle se tourna vers moi, une lueur amusée dans les yeux :

- Me suivrez-vous ?

-Mais avec joie. Lui dis-je avec un magnifique sourire.

Nous marchâmes sans parler pendant un moment. J’aimais pourvoir marcher au coter de quelqu’un sans avoir a parler. Juste le fait d’être en compagnie d’une personne me faisait du bien. Du coin de l’œil, je continua mon examen de cette femme ma fois étrange. Elle ne semblait pas effrayer par les vampires du moins en apparence. Elle était la première esclaves que je rencontrai qui n’était pas terroriser et qui restais enfermer dans le château ayant trop peur d’être tuer si jamais elle sortait. Elle semblait détendue et alaise. Si c’était de son odeur alléchant, on pourrait croire qu’elle est un vampire du à ses yeux émeraudes ainsi que sa peau blanche que de la craie. Son habillement et ses cheveux noirs aident aussi à faire croire quelle est mon espèce. Mon espèce...c’est la première fois que je décrie mes semblables en les nommant une espèce. Ça faisait étrange à prononcer. Je trouvais qu’on était plus une grosse famille dans le style d’une famille de mafia italienne. Cette pensée me fit sourire. Comme j’ais l’habitude de faire dans mes moments de tranquillité, je me perdis dans mes penser qui étaient toujours les mêmes.

*Qui étai-je dans ma vie humaine. Pensai-je. Avais-je eu un père, une mère, une sœur et frère...une petite amie ou une femme? Me questionnai-je en repassant chaque un de mes souvenirs encore une fois. Que m’étai-t-il arriver? Pourquoi Lawliet tien sa langue? Me demandai-je encore. Tant de question et aucune réponse...je devrais renoncer. Ma vie n’est pas si mal alors pourquoi me soucier du passer? M’encourageais-je

Je me rappelai soudain de la jeune femme qui marchait à mes côtés. Je me tourna vers elle et lui souris.

-Alors...comment trouvez-vous la vie au château? J’espère que mes frères et soeurs ne vous font pas trop peurs ainsi que moi-même. Lui dis-je sur un ton amical.

J’attendais sa réponse en écoutant les alentour pour vérifier qu’aucun vampire ne passe prêt de nous car si il rapportait à Lawliet que sa princesse était sortie et qu’au lieu de la ramener je marchais avec elle pendant une nuit parfaite pour la chasse des lycans et vampires... On pourrait s’attendre au pire moi et Miyuko. Heureusement, la plus part des vampires chassaient dans le coin sud de la ville se qui est l’opposer de ou nous nous trouvons. Je libera mon odora pour vérifier ou se trouvais Lawliet justement. Son arome se trouvais dans la forêt de l’ouest entrain de se diriger vers le sud lui aussi. Je fus heureux d’apprendre qu’une personne nuisante se trouver à proximité de nous. Je bloqua a nouveau mon nez de toute aire et reporta mon attention sur Miyuko. Je me rappela ma question et la modifia avec qu’elle est put ouvrir la bouche pour me répondre.

-Je vais reformuler ma question. Parler moi de vous si vous le voulez bien ça va de sois. Lui demandai-je. De votre ancienne vie, vos hobbies... de tous. J’aime écouter la vie des autres personnes qui habite le manoir. Vous serez étonner du nombre de vie que je connais. Je poussai un rire envoûtant de mon ténor mielleux.

J’aperçu un banc et me dirigea vers lui. Je m’assis et invita la jeune femme de me rejoindre. J’enlaçai mes doigts tout en les posant sur mes genoux. Je la regardai fin prêt à écouter son récit si toute fois elle voulait bien s'ouvrire à moi comme l'on fait la plupart des personnes qui habite le château.
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Miyuko Del'kage
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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeJeu 4 Déc - 6:40

Elle marchait à côté d'un vampire...la chose aurait put lui paraître amusante si elle n'avait pas déjà embrassé Lawliet qui était le vampire parmi les vampires, ça, elle le trouvait amusant. Bien entendu, ce n'était pas elle qui avait prit l'initiative et elle trouvait cela particulièrement intriguant...pourquoi elle ? Elle s'était souvent penchée sur cette question lors de son temps libre et lorsqu'elle ne s'emparait pas d'un instrument pour en jouer histoire de renouer avec sa véritable nature et son véritable passe temps. Elle n'avait toujours pas trouvé de réponse...peut-être à cause de sa beauté un peu particulière ? Mais il ne devait pas y avoir que cela. Elle repoussa cette interrogation mentale pour revenir au moment présent. Son regard volait d'un endroit à un autre, observant chaque endroit avec plaisir comme si elle découvrait le monde. Ce qui était un peu le cas puisque, jusque là, elle n'avait connu qu'une pièce sombre et humide dans un caveau au fin fond d'un église. D'ailleurs elle haissait les églises au point de presser le pas en présence d'un de ces bâtiments maudits. Son calvaire était resté secret, elle n'avait pas honte de ce qui lui était arrivé mais elle ne voulait pas revivre ce qui lui était arrivé devant une foule de gens. Elle savait que ses dires, ses confessions, ouvaient finir par un allé simple au tribunal or elle serait amenée à témoigner devant tout le monde...et le regard posé sur la cause de ses tourments. Car il serait là. Il serait là et la regarderait comme il l'avait toujours regardée, il l'observerait comme il l'avait toujours fait puis lui sourirait d'un air carnassier plein de perversité et sadisme. Elle n'y arriverait pas et elle le savait mieux que personne, elle ne tiendrait pas si elle le revoyait, si son visage lui aparaissait en chair et en os elle sombrerait dans un temps de pure folie et serait alors intenable.

Le silence s'était installé entre eux, plongée dans ses propres pensées qui ne se reflétaient pas sur son visage, elle avançait telle une automate, insensible au monde extérieur. L'esprit occupé par son pire cauchemar elle se rendit compte de l'impolitesse dont elle faisait preuve. Son visage s'anima, perdit son expression indéchiffrable et elle leva les yeux pour regarder John, il marchait à ses côtés, son regard lui aussi perdu dans le vague. A quoi pouvait-il bien penser ? A quoi un vampire pouvait-il penser dans des moments comme celui-là ? Songeait-il qu'elle sentait bon et qu'elle ferait un parfait casse croûte ? Cette idée la fit sourire de par sa stupidité. Apparemment, au sein du château dans lequel elle vivait, seul Lawliet avait tout pouvoir sur son sang. Et puis John ne semblait pas être de ceux qui pensaient ainsi. Il semblait si...courtois, plein de nobles principes qui le faisait paraître comme un courtisan de la cour médiéval...était-ce ce qu'il était ? Elle se questionna un moment, songea que c'était bien possible. Néanmoins elle n'était sûre de rien, peut-être était-il un jeune de cette génération présente et qu'il avait toujours été de cette attitude là durant sa vie en tant qu'humain. Ou avait-il toujours vêcu comme vampire ? Elle devait avouer qu'elle n'en savait rien du tout. Elle ignorait tout des vampires, de leur vie et de ce qui faisait qu'ils existaient. Tout ce qu'elle pouvait affirmer à leur sujet c'était qu'ils existaient bel et bien. Elle quitta l'homme des yeux, regarda devant elle avec un petit sourire, le laissant plonger dans ses pensées. Elle-même se retint d'en faire de même : elle ne souhaitait plus repenser à ce qui faisait que son histoire la rendait aussi ignorante qu'une enfant de huit ans à peine. Elle ignorait tout du monde dans lequel elle vivait. Elle ne savait pas faire la cuisine et tout ce qu'elle savait faire c'était s'occuper d'elle, vivre comme indépendante mais incapable de s'occuper de sa propre pitance.

Puis il parla de sa voix agréable qu'elle aurait désiré entendre pendant longtemps. Elle avait déjà remarqué que la voix des vampires étaient généralement magnifique. Elle sourit au jeune homme, réfléchissant à la question qu'il venait de lui poser : Se plaisait-elle au château ? Elle aurait dit oui si elle n'était pas considérée comme un objet parmi d'autres mais elle savait que ce n'était pas le cas. Elle n'était pas vraiment un objet : Lawliet la considérait comme sa princesse mais elle lui appartenait elle était...sa chose. La peluche qu'il pouvait serrer dans ses bras à loisir, la femme qu'il pouvait embrasser lorsqu'il le désirait, la personne avec qui il pouvait discuter lorsqu'il en avait envie. Elle s'apprêtait à répondre lorsqu'elle le vit assit sur un banc. Instinctivement elle s'assit à côté de lui et l'écouta lorsqu'il reprit, modifiant sa question. Sa demande plutôt puisque c'était cela. Il désirait connaître sa vie. Involontairement elle se raidit, figée et immobile, elle regardait devant elle. Se sentant le besoin de sécurité, elle regroupa ses genoux contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Elle posa son menton entre ses genoux, regardant devant elle tandis qu'elle sentait à côté d'elle le regard du vampire posé sur elle. Elle ne savait pas si elle...voulait s'ouvrir à quelqu'un. Jusque là, elle avait toujours cru que ce serait Lawliet qui lui poserait la question et encore maintenant elle ne savait pas si elle lui aurait répondu s'il l'avait fait. Elle hésitait...comme pour l'idée du tribunal : revivre son passé au travers de ses propres mots. Elle frémit imperceptiblement et répondit à sa demande d'une voix sans timbre particulier, ayant banni toute peur, toute crainte jusqu'au moindre tremblement dont sa voix aurait put être victime.


- Je...J'aime la musique. J'en joue dès que j'en ai l'occasion et suis plutôt douée pour cela. Sûrement un don puisqu'il me faut à peine quelques jours pour savoir me servir d'un instrument. Jusqu'à aujourd'hui j'ai appris à maîtriser la guitare, le piano, la flûte, le violon, le violoncelle, la harpe et l'harmonica. Je n'ai pas eu le temps d'en essayer d'autre. Ca ne faisait pas longtemps que j'avais recouvré ma...liberté lorsqu'on m'a attrapée pour m'emmener au château. Ma vie, avant le château, ressemble à une mauvaise histoire qui n'a toujours pas de happy end comme j'ai entendu dire. Je ne connais rien au monde qui m'entour, je ne sais que m'occuper de moi-même dans la limite de mes moyens. Mais je ne sais pas faire la cuisine, on m'a toujours donné à manger de la bouillie insipide passée au travers d'une petite trappe. Sincèrement, vivre en tant qu'esclave, à présent, ressemble à une vie de rêve en rapport à ce que j'ai vécu avant mais je n'espère pas grand chose, tout peu basculer d'un instant à l'autre et j'ai peur. Il est vrai qu'être considérée comme un objet, une chose pour quelqu'un ne m'est pas inconnu mais j'apprécie Lawliet...il ne m'a pas encore fait de mal.

Le regard fixé droit devant elle, elle se redressa légèrement et tourna son visage à la peau pâle et aux yeux d'un vert intense vers le jeune homme avec qui elle se trouvait. Un petit sourire étira ses lèvres tandis qu'elle plongeait lentement mais sûrement vers un de ses moments d'intense tristesse. C'était dur de se retenir, elle avait envie de pleurer, sa gorge s'obstruait d'une boule de chagrin, son ventre se tordait, ses yeux piquaient mais elle se retenait.

- Vous voulez savoir autre chose ? Je préférerais que vous posiez des questions...je ne pense pas être capable de raconter ma vie d'un seul coup...
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John Valachie
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John Valachie



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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeVen 5 Déc - 1:09

Elle vint finalement s’asseoir près de moi. Après ma requête, je vis quelle se raidis subitement. Elle semblait hésitée. Je me senti aussitôt mal devoir osé lui poser la question.

*On se connaît à peine et déjà je lui demande de me conter toute sa vie! Pensai-je décourager de mes paroles prononcer plus tôt.*

Soudain j’entendis une voix provenir de sa bouche mais elle était sans timbre. J’écoutais son récit en perdant mon sourire peu à peu. Elle fini son histoire puis se tourna enfin vers moi et me sourit. D’apparence elle semble sereine mais ses yeux la trahissaient. Je voyais clairement la souffrance dans ses beaux yeux d’émeraudes.

-Vous voulez savoir autre chose ? Je préférerais que vous posiez des questions...je ne pense pas être capable de raconter ma vie d'un seul coup...

Sa question me prit un peu au dépourvu.

*Je lui ais fait penser à des choses pénibles et pourtant elle me parle comme si rien n’était. J’étais encore plus en colère contre moi.*

Je ne savais quoi lui répondre. Je la regardais figé comme une pierre. Je ressemblais a une statu mais mon esprit roulait a mille à l’heure. Je cherchant quelque chose non seulement d’intelligent a dire mais quelque chose pour détourner le sujet. Après un bon 30 secondes, je baissai la tête en poussant un soupir.

-Je suis sincèrement désoler de vous avoir fait remémorer des évènements ardus de votre vie. La curiosité est un vilain défaut mais...

Je coupai ma propre phrase en voyant un nouveau flash back. *Depuis un moment je ne cesse devoir des passages de mon passée que je tache d’ignorer.* Mais c’est flash me frappai au visage comme un coup de poing. Je voyais ses souvenirs comme si j’y étais. Des fois entent que spectateur et d’autre en étant le « moi humain ». Cette fois si, j’étais un spectateur. Je voyais un homme avec des chaînes qui entouraient ses mains les clouant au mur derrière lui. Il essayait d’avancer mais il n’y arrivait point. Il leva la tête... Un visage un peu triangulaire était envahir de blessure et de saleté. Ses cheveux bruns étaient collés à sa peau humide de sueur. Des yeux bleus débordant de colère regardait droit devant. Je regardai dans la même direction de l’homme. Un autre homme se tenait dans l’embrasure de la porte.

-La curiosité est un vilain défaut John...Lâcha-t-il avant de claquer la porter. On entendit des serrures puis un silence imposant. Je me figea horrifier puis tranquillement, je me tournai vers l’homme enchaîner au mur et je vie pour la première fois mon visage humain. Je semblais si triste, si malheureux...et si en rager.

*Mais qu’avais fait?!
Me demandais-je*

Je vis alors une larme couler sur ma joue d’humain. Mon cœur se serra ; encore une façon de parler puisque le mien ne bat plus depuis des années. Il poussa un hurlement de colère en levant la tête au ciel. J’étira ma main pour pouvoir toucher l’épaule du moi attacher au mur quand la scène se coupa brutalement. Miyuko me regardait intriguer. J’avais ma main étirer vers elle comme si je voulais lui prendre l’épaule ou la joue. Je ramenai ma main vers moi en clignant plusieurs fois des yeux. Encore une fois, mille questions me traversa l’esprit mes avec plus d’ardeur que les autres. Je leva mes yeux encore horrifier et songeur sur Miyuko. Une petite gêne traversa mon regard.

-Hum... Bégayai-je. De...de quoi parlions-nous? Lui demandai-je en essayant de reprendre mon sang froid. Ah oui, de vous... Je me racla la gorge puis reprit. On va laisser faire le passer... Comment trouvez-vous votre vie maintenant que des vampires y sont introduis? Lui demandai-je sans être capable de cacher mon intrigue et ma peur du à mon soudain flash back. J’attendais en balayant le sol du regard.
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Miyuko Del'kage
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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeVen 5 Déc - 6:32

Il semblait gêné, profondément embêté...de lui avoir demandé de raconter sa vie ? Elle détailla son visage avec intrigue, il était curieux de voir un vampire avec des remords. Il était vrai que les humains, les autres, avaient généralement en tête des êtres cruels, avides de sang sur tous les plans, brutaux et machiavéliques mais elle avait une autre hypothèse...une hypothèse qui n'en avait rien puisqu'il s'agissait de la réalité. Les vampires étaient humains par bien des égards et s'ils possédaient des aptitudes au-delà du possible, s'ils devaient se nourrir de sang c'était ainsi néanmoins ils gardaient leurs sentiments humains. Comme tout le monde ils pouvaient ressentir la tristesse, la rancune, l'amour sans doute, de l'amitié et d'autres encore. Ils pouvaient tout ressentir, naturellement la peur humaine faisait que ces êtres de la nuit finissaient par ne les considérer que comme proie, que comme poche de sang mais si les hommes venaient à reconsidérer leurs idées peut-être que tout irait pour le mieux. C'était bien probable cependant elle était consciente d'une chose : si elle criait ça sur tous les toits, elle était sûre de se faire enfermer et pour de bon cette fois-ci. Les gens la prendraient pour une folle, non sans raison sans doute, mais elle ne pouvait risquer un nouvel enfermement, elle n'y survivrait pas et sa folie deviendrait totale. Elle se connaissait mieux que personne et savait que se retrouver à nouveau entre quatre murs dont la porte serait fermée à clé lui ferait perdre la raison, elle savait pertinemment qu'elle deviendrait folle si cela arrivait. Une chance que le château ne soit pas un studio comme à paris, la cohabitation avec elle aurait été...compliquée. D'ailleurs elle n'avait jamais eu d'appartement ou de maison à elle, à peine arrivée en ville elle s'était fait enlevée deux jours après si elle se souvenait bien.

Cependant, même comme ça, elle n'aurait pas pu avoir un "chez elle", elle en avait conscience. Elle n'avait jamais eu d'argent, ne savait pas à quoi ressemblait une pièce ou un billet, enfin si, elle savait pour en avoir tenu quelques-uns lors de son arrivée, suffisamment pour se nourrir correctement dans un petit supermarché. Avant de se faire attraper, elle jouait de la musique pour gagner de l'argent, cela marchait plutôt bien...elle était douée, c'était ce qu'elle avait pensé alors que les pièces tombaient petit à petit à ses pieds dans l'étuit de sa guitare. D'ailleurs cette dernière était introuvable. Lors de son enlèvement, elle l'avait laissée tomber...sans doute quelqu'un l'aura ramassée pour la revendre ou s'en servir, ce n'était pas plus mal. Au château il y avait toute sorte d'instrument qu'elle découvrira peu à peu, elle en était sûre. Deux jours après son arrivée à Gelmir elle s'était fait prendre, mais avant elle jouait quelques petits concerts ici et là histoire de se faire de l'argent. C'était un fait : si elle essayait de se faire connaître, elle y arriverait sans peine et deviendrait sans doute très connue...c'était pour cette raison qu'elle n'avait jamais essayé. Elle ne souhaitait pas qu'Il puisse la retrouver grâce à une nouvelle notoriété, elle ne voulait pas être retrouvée, ne voulait pas revivre cet affreux cauchemar qui hantait encore ses nuits et même ses journées.

Sous son regard inquiet, elle vit l'expression de John se modifier petit à petit, de l'horreur, il était horrifié et son regard posait des questions auxquelles il n'avait pas de réponse. Le regard perdu dans le vague même s'il était dirigé vers elle, elle comprit qu'il ne la voyait pas, qu'il était perdu dans un songe que son conscient lui avait imposé. Puis, sous ses yeux intrigués, curieux quoiqu'inquiets, il tendit sa main vers elle mais, là encore, il ne la voyait pas, il voyait ce que son cerveau lui envoyait. Puis brutalement son regard se fit plus claire et il la vit, horrifié et songeur. Qu'avait-il put voir pour être aussi troublé qu'il l'était à l'instant ? Elle voulut tendre sa main vers lui, s'emparer de la sienne et le rassurer mais il retira vivement sa main, gêné. Il reprit la parole, embarrassé et toujours confus, il bégaya avant de lui poser une nouvelle question. Laissons le passé et attaquons le présent laissait-il entendre. Elle eut un petit sourire et elle se rapprocha de lui. Agenouillée sur le banc, elle attrapa les épaules de John et l'attira à elle pour le serrer dans ses bras. A ce moment là elle ne songeait pas qu'il pouvait toujours la mordre, qu'il pouvait la tuer sans y songer, non, ce à quoi elle pensait c'était le rassurer, le consoler un peu car elle voyait bien que ce qu'il avait du voir l'avait troublé, lui avait fait peur, l'avait profondément choqué. Elle le serra contre elle, frottant sa main contre la peau de son dos comme on l'aurait fait avec un enfant effrayé.


- Oubliez-moi pour le moment et calmez-vous.

Elle le tenait contre elle, sans crainte, seulement inquiète quant à l'état actuel du vampire qui se tenait contre elle, ou plutôt qu'elle tenait contre elle.
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John Valachie
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John Valachie



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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeVen 5 Déc - 21:49

Elle me serra contre elle, frottant sa main contre mon dos.

- Oubliez-moi pour le moment et calmez-vous.

Je lui obéis sans hésiter. Personne ne l’avait déjà prit dans ses bras. Encore moins une femme. Un étrangement sentiment m’envahie...un sentiment de réconfort. Je n’avais jamais ressenti un tel soulagement de ma vie. J’enlaça la taille de Miyuko et la serra contre moi en prenant garde de ne pas la casser en deux comme une allumette. Je déposai ma tête dans le creux de son épaule. Si j’aurais pu pleurer je crois que je l’aurais fait. La chaleur de l’humaine m’apaisais tranquillement. Après quelques minutes, je réussis à reprendre le dessus de moi-même. Je m’écarta doucement de Miyuko en la tenais toujours par la taille. Je plongeai mon regard dans le sien. Mes prunelles or démontrait beaucoup de reconnaissance. Je lui fit un petit sourire.

-Merci. Murmurai-je. Ce n’est pas dans mes habitudes de montrer une telle faiblesse. Vous voyez, je ne me rappelle pas de ma vie en temps qu’humain mais a certain moment, je vois des flash back de mon passer. Et celui que je viens de voir...ma donner tout un choc. Je relâcha mon emprise sur sa taille et déposa mes coudes sur mes genoux pour à coter ma bouche sur mes mains jointent. Je relevai légèrement mon menton. Voyez-vous, j’ai 1653 ans et dans se temps là on se promenais encore en cheval. C’est pour cela que je parle et je suis habit ainsi. Je n’ai pu me débarrasser de cette courtoisie. Et...dans mon souvenir...je me voyais enchaîner à un mur de pierre froide. Je viens de voir pour la première fois mon visage humain. Mon ton s’empreint d’une douce mélancolie. Le fait de ne pas savoir se que j’ai fais ni qui j’étais me met en colère tout en m’attristant. J’avalai ma salive d’un coup sec. Je me redressai et regarda à nouveau Miyuko. Merci encore de m’avoir...réconforter. Je poussai un petit rire. C’est la première fois que quelqu’un me prend dans ses bras et je me rends conte que c’est très agréable. Je ria un peu plus fort. Bon, que disons nous encore une fois.
Pendant se court lapse de temps, j’étira mes sens pour vérifier si les vampires chassaient toujours. C’est alors que je senti l’odeur d’un vampire qui venait droit sur nous. Je me tournai vers la direction qu’il arriverait. L’odeur me disait quelque chose. Un jeune vampire arriver ressemant au château. Il était aussi sanguinaire que Lawliet. Je me leva promptement puis me tourna vers Miyuko.

-Nous devons partir maintenant. Lui annonçai-je pressé.

Soudain, le vampire sorti de l’ombre. Ses yeux rouges brillaient de mille feux. Un sourire sadique grandissant sur son visage. Il avançait doucement. Vers moi.

-Tien, tien... Depuis quand on parle avec de la nourriture John? En désignant Miyuko du menton. Je me plaçai de façon défensive devant elle en retroussant ma lèvre supérieure pour dévoiler mes dents. Tu ne veux pas partager? C’est dommage...Moi qui te croyait mon ami. Il s’arrêta à quelques pas de moi. Si tu ne m’invites pas, je vais me servir moi-même.

Il se courba et se jeta sur Miyuko. À une vitesse folle, je me jetai sur lui. Nous ressemblions à des animaux se battant pour une proie. Il était jeune et plein de vie mais moi j’avais l’expérience. Je le jeta a plusieurs puis me tourna vers Miyuko.

-Allez-vous en!

Pendant se temps, le vampire se jeta sur moi et me mordit au cou m’arrachant un morceau de peau. Je poussa un hurlement de douleur et tordit le cou du vampire. Je le jeta au sol et le déchiqueta. Je me relevai en essuyant ma bouche. Je ferma lui yeux déçu d’avoir du tuer le jeune vampire que j’avais connue quelque semaine plus tôt. Je me tourna vers Miyuko qui avait l’air terroriser. Je me dirigea vers elle et posa ma main sur sa joue.

-Miyuko, tout va bien c’est fini...

Ne sachant pas trop quoi faire je tendis les mains pour qu’elle puisse se coller sur moi comme elle l’avait avec moi un peu plus tôt. Je la sera dans mes bras on lui chuchotant que tout allez bien. Je la berçais doucement contre moi. Je trouvais étrange que se geste mettait venu instinctivement. Je levai son menton pour la regarder dans les yeux.

Quand vous serez prête, je vais vous ramener au château. Les vampires commencent à revenir tranquillement de la chasse. Lui dis-je doucement.

Une odeur de sang me monta au nez et je me rappelai mon cou. Je plaquai ma main dessus pour éviter l’arome à Miyuko. Je me pivota ma tête et lécha mon sang. Ma blessure avait déjà cicatrisé. Je reposa ma main sur l’épaule de la femme dans mes bras et lui frotta le dos frénétiquement tout en continuant de la bercer.
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Miyuko Del'kage
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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeSam 6 Déc - 7:10

Il était...froid contre elle, un contact d'un froid consternant mais qui ne lui fit rien. Elle n'eut aucun mouvement de recule et se contenta de le tenir contre elle comme l'aurait fait n'importe qui ayant au moins un peu de compassion. N'importe qui avait besoin d'une personne pour se réconforter, elle comprise mais ce n'était pas la même chose. Elle préférait gérer ses problèmes elle-même, elle était consciente que personne ne pouvait l'aider. Si elle pouvait oublier ce visage de cauchemar, effacer ces nuits de douleur intense elle le ferait sans hésiter. Mais elle craignait. Elle avait peur d'oublier ce qui lui était arrivé et de ne plus être la même. Elle était une enfant découvrant le monde, si elle oubliait la raison de tout cela, ce serait plus dur à supporter et elle en était consciente. Surprise, elle sentit le jeune homme enserrer sa taille entre ses bras et la serrer contre lui, elle eut un sourire attendrit et elle le serra un peu plus contre lui. Alors qu'il posait sa tête contre son épaule, elle songea qu'il pouvait la mordre, un mouvement et c'était fait mais elle savait qu'il ne le ferait pas. Etrangement, il n'était pas de ce genre d'homme capable de mordre n'importe qui n'importe quand et elle en était consciente. Pire, elle le savait aussi sûrement qu'elle savait qu'elle s'appelait Miyuko Del'Kage. Elle le savait et y croyait dur comme fer. Cependant elle ne comprenait pourquoi mais elle s'étonnait que cela ne fut pas déjà fait, qu'un vampire n'ait pas encore tenté de la...goûter ? Comme elle avait entendu dire. C'était curieux et avec sa curiosité implacable, elle se demandait ce que cela ferait si jamais l'un d'eux essayait de le faire. Elle qui n'avait jamais réellement lu d'histoire sur les vampires, se demandait si cela lui ferait mal si un jour cela arrivait où si c'était autre chose. Elle n'en savait rien et, victime de sa propre curiosité, elle voulait savoir. Mais pas au point de dire "vous pouvez me mordre s'il vous plaît ? J'aimerais savoir ce que ça fait.". Cette image manqua de la faire rire mais elle se retint, sachant que c'était mal venu à cet instant.

Puis il s'écarta, doucement, la gardant pourtant contre lui, son bras enlaçant toujours sa taille. Cela lui fit un rien plaisir mais elle ne laissa rien paraître. Attentive, elle regardait l'homme qu'elle avait serré dans ses bras et dont le trouble et la confusion avait déserté chacun de ses traits, laissant transparaître une certaine reconnaissance et du soulagement. Puis il parla, lui racontant qu'il vivait il y a...1653 ans, qu'en ce temps là on se baladait encore à cheval et que c'était de ce temps là que son attitude venait. 1653 ans ? Rien que ça eut-elle envie de répliquer avec un sourire amusé mais elle n'en fit rien, elle se contenta d'écouter les paroles de l'homme qui l'avait relâchée pour placer ses coudes sur ses genoux et son menton sur ses mains croisées. Il était perdu dans ses pensées tout en racontant ce qu'il y avait vu et ses souvenirs. Il se redressa puis la remercia avant d'avouer que c'était la première fois qu'on le prenait contre soi et que cela lui faisait du bien. Elle eut un petit sourire et répondit à sa dernière phrase :


- Ravie d'être la première à vous avoir offert ce petit cadeau.

Elle sourit mais il se leva promptement, le visage fermé et l'air alerté. Instinctivement elle se raidit et se leva lentement, le coeur battant et passablement effrayée. Ben voilà, le tout se passait bien et un truc tournait mal...Mais quel était ce truc ? Alors qu'il lui annonçait qu'il fallait partir dans l'instant, un bruissement attira son attention et elle tourna son regard vers la source de ce bruit infime. Un vampire, les pupilles d'un rouge flamboyant dardant sur elle un visage sadique qui raviva chez elle trop de souvenirs d'un coup. Elle se figea brusquement, secouée d'un tremblement incontrôlable que les paroles du vampires n'expliquaient qu'à moitié. Alors que le vampire se jetait sur elle, ce n'était pas son visage qu'elle voyait mais celui de son tortionnaire d'il y a quelque temps. Hurlant d'une terreur sourde elle détala pendant que John se battait contre l'autre pour lui sauver la mise. Trop tremblante pour conserver ne serait-ce qu'un peu d'équilibre, elle trébucha et s'étala de tout son long. Elle aurait voulu se recroqueviller sur elle-même mais elle agit autrement, se tourna sur le dos, vit John mettre fin à la vie du vampire et se redresser, déçu mais victorieux. Il la regarda pendant qu'elle se relevait, quittant le sol dur de la rue toujours aussi tremblante et effrayée. Elle était terrorisée, c'était le mot mais là encore ce n'était pas tout à fait ça...c'était pire. Pendant un instant elle L'avait vu, Lui, se jeter sur elle et cela avait créé chez elle un crainte supérieure à tout ce qu'elle aurait put ressentir face à la seule attaque d'un vampire. Sa peur d'antan, lorsqu'elle était encore coincée dans cette pièce sombre et humide et à la merci d'un homme qui n'en était pas tout à fait un, ressurgit brutalement. En état de choc ? Pas vraiment, c'était pire. En un instant elle avait cru revivre ce qu'elle avait fuit depuis son évadée mais lorsqu'il posa sa main froide sur sa peau tiède, lorsqu'il lui dit que tout allait bien et que tout était finit elle se calma...un peu. Pas vraiment.

C'était à pile ou face. Allait-elle devenir hystérique ? Frapper le jeune homme et se faire mal à elle-même ? Allait-elle se recroqueviller dans un coin dans l'espoir de quitter ce monde de fou ? Ou fondre en larme ? La dernière solution était la bonne. Des torrents de larmes jaillirent brusquement de ses yeux écarquillés de terreur et elle se jeta contre lui tandis qu'il ouvrait les bras en une proposition silencieuse. Elle se blottit contre lui, tremblante et en train de pleurer comme elle avait l'habitude de le faire mais seule et dans un coin d'une pièce pour étouffer ses sanglots. Il la berçait doucement, lui chuchotant que tout allait bien mais elle avait encore peur, n'était pas sûre qu'elle allait dormir avant un bon moment, n'était pas sûre qu'elle puisse marcher sur quelques mètres tant elle était secouée de tremblements puissants. Ce n'était pas le vampire violent qui la terrorisait, c'était ce qu'elle avait vu lorsqu'il s'était jeté sur elle. Il glissa un main sous son menton, la contraignant à relever les yeux, ses joues inondées de larmes. Si elle était prête à rentrer au château ? Non, elle voulait aller ailleurs, loin, seule, quelque part où personne ne lui rappelerait tout cela. Mais elle n'en était pas sûre, elle n'était sûre de rien, ne savait pas ce qu'elle devait faire et sa main la brûlait violemment. L'élançait brutalement. Secouant la tête, elle enfouit de nouveau son visage contre le torse du vampire, tentant vainement de contrôler ses tremblements. Elle porta sa main droite à son visage et avisa qu'elle s'était salement amochée la main, le sang ruisselait entre ses doigts. Le sol en béton lui avait éccorché le dos de la main, dévoilant sa chair écarlate par le sang et sa peau de perle devenue d'un rouge flamboyant. Un gémissement traversa ses lèvres et elle essuya frénétiquement sa main sur son débardeur noir, ne s'inquiétant pas de la brûlure que le tissu sur sa main lui causait, elle voulait essuyer le sang, ne pas torturer John, ne pas voir le liquide écarlate qui ruisselait d'une blessure plutôt impressionnante. Mais ce n'était pas étonnant, lorsqu'elle était tombée elle courrait vite, son élan, il était normal, l'avait emportée.

Secouée et comme dans un état second, elle se laissa glisser des bras du vampire pour s'accroupire sur le sol, le regard dans le vague. Elle frotta le dos de sa main contre les irrégularités du sol, aggravant la plaie mais cela ne la touchait pas, seule la douleur comptait. La douleur lui faisait oublier, occultait ses souvenirs, occultait ses peurs, occultait jusqu'au moindre de ses sentiments néfastes. C'était mieux, elle n'avait plus peur, ne se souvenait plus, ressentait juste l'élancement brutal de la blessure dont les chairs s'arrachaient au fur et à mesure de ses vas et viens sur le sol en béton. Beaucoup la croiraient masochiste, ce n'était pas vraiment le cas, c'était un des nombreux échappatoires qui lui permettait d'oublier et elle ne voulait pas se souvenir...
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John Valachie
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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeLun 8 Déc - 19:14

Après un moment, elle glissa de mes bras pour s'accroupir sur le sol, le regard dans le vague. Elle frotta le dos de sa main contre les irrégularités du sol, aggravant sa plaie. Je la regardais sans trouver quelque chose à dire. Un petit bassin de sang commençait à grossir sous sa main meurtrit. Mon regard fixé dans ses yeux se baissa instinctivement sur le sang...du sang chaud. Inconsciemment, je me léchai les lèvres avec appétit. Je ne voyais plus que se divin liquide rouge si près de moi. D’un geste empressé, je saisi la main de Miyuko le regard perdu dans sa blessure. Mes yeux se changèrent en un gris miroir à la vue du sang et de la faim. Je me sentais hypnotiser. Oubliant tout entour de moi. Je serrai la main de Miyuko en faisant jaillir le sang plus vite le long de son bras. J’approchai ma bouche à son poignet. J’étirai ma langue pour m’abreuver du rouge qui tachait son bras. Je commençais vers son coude pour monter tranquillement vers sa main. C’est rendu la que je vis le regard paniquer de Miyuko. Je repris, soudain, conscience de mes actes et je me propulsai à plusieurs mètres d’elle.

-Désolé...j’ai manqué de contrôle... M’excusai-je

Je regarda entour de nous et reporta mon attention sur elle. Je me levai en restant toujours à une bonne d’instance d’elle. Je repris mon assurance et ma galanterie habituelles.

-Nous avons assez traînés ma chère. Nous devons retourner au château. Dieux seul c’est se qui pourrait vous arrivez si vous ne rentrez pas et se qui pourrais m’arriver si on apprend que je ne vous ais pas ramené au château dés que je vous ais trouvé. Alors, venez. J’avancai vers elle avec prudence en me forçant de ne pas regarder le sang.

Une chance que mon nez n’est pas actif qui c’est se qui aurait pu arriver. La plus plausible serait que Miyuko ne soit plus de se monde. En arrivant à sa hauteur, je tendis ma main vers elle. J’espérai qu’elle ne recule pas car je ne voulais pas l’effrayer et utiliser la force. Je n’aimai pas brusquer les gens mais si elle refusait, j’allai devoir lui forcer la main. Je lui laissai encore quelque secondes pour quelle se me prenne la pour me suivre. Si elle ne le faisait pas, j’allais à contre cœur, la mettre sur mon épaule pour la ramener au manoir quelle le veule ou non.

(Désolé pour le petit post...pas beaucoup d'inspirtaion.)
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Miyuko Del'kage
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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeMer 10 Déc - 7:42

[pas de prob XP, c'est ma faute Wink]

C'était agréable, tout oublier. Elle avait entendu parler des héroïnomanes, ceux qui ne pouvaient vivre sans drogue. Elle comprenait en parti ce qu'ils pouvaient ressentir. La plupart d'entre eux faisaient cela pour être...déchirés comme ils disaient, d'autres dans le but d'oublier que la vie était injuste, d'oublier ce qui faisait que leur passé était noir. Elle appartenait à la seconde partie mais n'avait jamais sombré dans la consommation de drogue, trop stupide. Trop cher aussi sans doute mais ce n'était pas cela qui la repoussait. Mais la douleur. Elle était gratuite, accessible à tout instant et tant qu'elle était intense, elle produisait exactement le même effet que la drogue ou l'alcool en grande dose. D'une autre côté s'était franchement douloureux, seul inconvénient à la chose. En quelque sorte c'était son avantage et son désavantage, à la fois la solution et le problème. Pourtant elle fut tirée de ses pensées lorsque quelqu'un tira sur sa main. Elle voulut se débattre, si elle ne continuait pas elle se souviendrait et elle ne voulait pas. Pourtant, cette envie de douleur s'évanouit lorsqu'un contact humide et froid toucha sa chair au niveau de son coude. Remontant lentement jusqu'à l'origine, des mains pressaient la sienne, faisant jaillir le sang. Sortie de sa léthargie qu'elle abominait à présent, elle vit le jeune homme lécher sa plaie. Elle n'avait pas vraiment peur de ce qu'il faisait, ne voyait pas le mal qu'il y avait même si bien entendu il aurait put aller plus loin. Elle était terrorisée parce qu'elle se rendait compte de ce qu'elle venait de faire, c'était complètement stupide mais cette facette d'elle-même était tout bonnement incontrôlable, capable des pires choses imaginables en ce bas monde. Sa main lui faisait affreusement mal et maintenant qu'elle avait reprit ses esprits, elle se contentait de refouler ses souvenirs et ses craintes dans un coin de sa tête. Mais il dû prendre son expression pour autre chose et il bondit, s'écartant brutalement d'elle. Elle parvint à rester debout même si d'un coup une fatigue de plomb s'était emparée d'elle.

Il s'excusa. Il avait perdu le contrôle. Elle haussa les épaules, se contentant de tenir sa main et d'ignorer la douleur comme elle avait apprit à le faire pendant plusieurs années. Puis il lui dit qu'ils avaient déjà trop traînés et qu'ils devaient rentrer. Certes, cela lui permettrait de s'occuper de sa main. Lorsqu'il tendit sa main vers elle, elle l'ignora et s'approcha, posant sa tête contre l'épaule du vampire. Elle était fatiguée mais d'un autre côté elle ne l'était pas. Elle acquiesça lorsqu'il parla de rentrer, lui assurant donc qu'elle était d'accord. Prise d'un mouvement irréfléchie, elle leva doucement sa main ensanglantée et la posa doucement sur les lèvres de John. Elle n'avait pas peur, était loin de redouter la mort, ne craignait pas la douleur à force de l'avoir ressentie. En revanche, il lui arrivait d'être irréfléchie même si cette fois-là, cela ne l'inquiétait pas. Elle savait ce qu'elle faisait et avait étrangement confiance. Histoire d'expliquer son geste, elle prit la parole :


- Vous pouvez...ça ne me gêne pas, ce sera ça de gagné...non ? Inutile de le laisser couler bêtement alors qu'il pourrait servir à quelque chose.

Certes, bonne façon de penser et elle ne craignait pas qu'il ne puisse s'arrêter. Elle n'avait rien qui puisse l'arrêter mais elle lui faisait confiance, étrangement. Il lui avait prouvé qu'il était doué d'une certaine raison et puis elle ne supportait pas non plus de laisser une trace écarlate sur son passage, si elle en laissait trop les autorités allaient s'inquiéter...mais ce n'était pas une véritable raison à craindre.
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MessageSujet: Re: Enfin libre...ou presque (John)   Enfin libre...ou presque (John) Icon_minitimeVen 12 Déc - 19:45

Elle s'approcha, posant sa tête contre l'épaule mon épaule. Elle avait l’air fatiguée. Je m’apprêtais à avancer quand elle leva sa main ensanglantée à la hauteur de ma bouche.

-Vous pouvez...ça ne me gêne pas, ce sera ça de gagné...non ? Inutile de le laisser couler bêtement alors qu'il pourrait servir à quelque chose.

Je recula d’un pas craintif et évitant sa main du regard.

-Vous ne comprenez pas se que le sang est pour nous...Si je commence à le boire je ne pourrai m’arrêter, surtout que le votre est...délicieux. Si vous voulez tant mourir, trouver quelqu’un d’autre pour vous enlever la vie, car moi, je n’en suis point capable. Si vous voulez toute fois devenir une des nôtres... Allez demander à Lawliet se qu’il en pense.

Je m’orientai vers le manoir et parti en sa direction. Je faisais attention de marcher lentement pour laisser la chance à Miyuko de me rejoindre.

-Allons, venez. Le soleil se lève dans quelques heures. Prions pour que Lawliet n’a pas remarqué votre absence. Si c’est le cas... on verra quand nous y serons rendu.

Je me tournai afin d’entourer ses épaules de mon bras droit pour l’inciter à avancer. À pas lent, nous nous dirions vers le château. Une bonne partie du trajet se fit en silence. Je regardais droit devant moi en jetant de temps à l’autre des regards à Miyuko. Je ne trouvais rien d’intéressent à dire, surtout avec se qui venait de se produire.

*Comment ai-je pu manquer un tel contrôle de moi-même? J’aurais pu la tuer! Me disais-je*

Soudain, je me rappelai notre première conversation. Je me tournai vers elle avec un sourire qui étira mon visage.

-Alors, dites moi comment est votre vie au château? Vous n’avez jamais pu me répondre.

Nous, nous enfonçâmes dans le sentier menant au château. Je regardais de temps à autre si d’autres vampires allaient venir nous déranger mais la plus part avait choisi un autre chemin ou était déjà arriver. Nous étions alors à nouveau seul. Je comprenais maintenant que Lawliet aimait tant cette femme. Malgré son côté suicidaire, elle était très charmante. J’espérais un peu que Lawliet la transforme car j’aimai bien sa compagnie. Une bonne amie avec qui parler sa me ferait du bien. Je réfléchissais à tout ça en la regardant. Je n’avais nullement besoin de regarder on je marchais puisque je connaissais se chemin par cœur.

(Si tu veux répondre tu dois aller dans le sentier!)
(Fin du post)
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